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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 18:07

Bonjour,

Nous poursuivons aujourd'hui notre série des "L.A. Techs". Et on prend de la hauteur !

Bien à vous,


Cédric B.

 

* * *

SOLAR ORBITAL ONE

 

 

Thème : énergie.

 

État : technologie expérimentale.

 

Contexte : l'épuisement des réserves d'hydrocarbures, la pollution urbaine due aux transports et l'enchérissement des coûts de l'énergie poussa de nombreux pays à se lancer dans d'audacieux projets. Dès la décade 2020, Japonais et Chinois s'engagèrent ainsi dans la course à la construction de la première station solaire orbitale. Faute de financements et en raison de suite de défaillances techniques – que certains jugèrent très suspectes, aucun de ces projets n'aboutit. Si les Japonais finirent par jeter l'éponge, les Chinois poursuivent officiellement toujours la construction de leur centrale, mais sans perspective crédible d'aboutir. Partis avec retard, les Californiens de Solar Tech, soutenus par d'importants crédits fédéraux, réussirent à mettre au point leur centrale en 2041. De taille réduite, celle-ci ne produit que peu d'énergie mais elle fonctionne et permet de valider des choix techniques en vue de construire de futures centrales de plus grande taille.

 L.A. 2045 Techs (6)

Description : située en orbite à 36 km de la surface terrestre, en orbite géosynchrone, Solar Orbital One (SOO) permet de capter l'énergie solaire sans interruption (cycle jour-nuit) ni gêne (mauvaise météo), avec une efficacité de huit à dix fois supérieure à celle de fermes solaires terrestres.

SOO se compose de deux sites. Dans le désert de Mojave, la base logistique, gardée en permanence par des vigiles appuyés de drones, comprend une piste d'envol pour la navette technique qui effectue des vols de maintenance et de relève des équipes de la station spatiale chaque semaine. Elle comprend également des laboratoires de recherche et, surtout, les antennes captant l'énergie émise par la station. Cette énergie est aussitôt diffusée dans le réseaux électrique californien.

Dans l'espace, la station est formée de quatre parties. Le premier module, susceptible de se décrocher pour rejoindre la terre, comprend une petite zone d'habitation pour quatre personnes et le centre de commandement. Le second élément de la station est un gigantesque tissu de capteurs de silicium, déployé par des capsules de gaz. Ce champ de capteur s'étend en quatre pétales de 2 km² au total. L'énergie captée est transmise au cœur de la station : le convertisseur. C'est l'élément le plus fragile et le plus sujet aux pannes. Enfin, la station est dotée de deux émetteurs : un faisceau laser et un faisceau par micro-ondes. Les tests doivent justement permettre de valider laquelle de ces deux techniques est la plus efficace et la plus fiable.

Quand elle fonctionne, SOO fournit de l'énergie pour environ 2 000 foyers.

 

En termes de jeu

Accéder au site terrestre de SOO demande de réussir une épreuve d'un ND de 40.

Accéder au site spatial de SOO demande de réussir une épreuve d'un ND de 60.

Pirater les systèmes de SOO demande de réussir une épreuve d'un ND de 50.

 

C'est arrivé : collision diplomatique

SOO est située en orbite à une altitude très encombrée. En 2042, une collision avec un satellite nord-coréen faillit déclencher une guerre. Depuis, une veille permanente est assurée et un dispositif permet de faire temporairement dévier la station de son orbite. Mais la manœuvre est des plus périlleuses.

 

Le coin du MJ

Un groupe d'éco-terroristes envisage, par l'intervention d'un commando, de saboter Solar Orbital One. L'idée est de dévier le faisceau pour qu'il atteigne non plus le récepteur de la station terrestre mais un point quelconque de l'agglomération de Los Angeles. La puissance du rayon énergétique y serait destructrice.

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